L’Insee Auvergne-Rhône-Alpes, en partenariat avec Pôle emploi, a étudié les marchés du travail de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
L’Insee a ainsi réussi à distinguer sept profils de zones d’emploi.
Une bonne nouvelle, d’abord, globalement, la population active de la région augmente (+ 6,5 % entre 2006 et 2013, soit nettement plus que la moyenne française), mais précise aussitôt l’Institut de la statistique, « la situation est contrastée entre les différentes zones d’emploi. »
Sans surprise, celles de Lyon, Aubenas et Montélimar et Chambéry forment un premier ensemble à l’emploi dynamique, regroupant environ 30 % des actifs de la région. Le chômage y est plus bas qu’ailleurs.
Juste après arrivent les zones d’emplois de Vienne-Roussillon et Bourgoin (mais aussi de Villefranche, Bourg-en-Bresse et Ambérieu) qui forment un deuxième groupe de territoires à forte attractivité résidentielle et où les actifs navettent en grand nombre.
Il y a beaucoup et même de plus en plus de navetteurs (+ 28 200) sur l’ensemble de cette zone 2) qui travaillent sur Lyon et sa métropole ; mais aussi bonne nouvelle : l’emploi y augmente (+ 20 400 sur la période 2006/2013, là encore, sur l’ensemble de cette zone 2).
Bémol, cependant : le chômage progresse un peu pendant la période étudiée, malgré tout car « l’augmentation du nombre de navetteurs ne permet pas d’absorber en totalité le surcroît d’actifs (+ 53 700 personnes). »
Pour l’Insee, « les déplacements domicile-travail et les changements de résidence sont des facteurs essentiels pour l’ajustement des marchés du travail au sein de la région. »