Les 160 000 abeilles qu’elles contiennent sont tournées vers leur nouveau garde-manger : le Jardin de Ville où beaucoup de plantes sont actuellement en fleurs.
C’est une première pour une collectivité iséroise : depuis quelques jours, trois ruches sont installées sur le toit du Pavillon du tourisme, en plein centre-ville .
C’est Vienne Condrieu Agglomération qui est à l’origine de cette initiative. Elle a passé une convention avec l’union nationale de l’apiculture française qui s’est chargée de l’installation de ces ruches et va en assurer l’entretien et la collecte du miel, via son réseau d’apiculteurs.
C’est un vrai paradoxe : mieux vaut désormais avoir des ruches en ville qu’à la campagne ! A Vienne, comme dans toutes les villes, les pesticides sont interdits, ce qui n’est pas toujours le cas en plein air, glyphosate et Monsanto, obligent… Le niveau de mortalité des abeilles devrait donc être faible.
Ce rucher exemplaire pourrait bien déboucher sur des journées de sensibilisation à destination du grand public, avec à la clef, des expositions et évidemment des dégustations. C’est du moins ce qu’envisage, à partir de cette expérience, les représentants locaux de l’union nationale de l’apiculture française chargés de suivre cette expérience.
Ces trois ruches ont représenté un investissement de 6 000 euros (2 000 euros par ruche), comportant le coût de la ruche elle-même et de son entretien par des apiculteurs locaux.
Dernier avantage à l’heure où, comme vivre-vienne l’a révélé récemment les vols de ruche se multiplient dans les environs de Vienne : aucun risque cette fois.
Les ruches sont non seulement sur le toit, par ailleurs lui-même végétalisé, mais celui-ci est de surcroît protégé par une grille fermée à clef. Les abeilles vont pouvoir butiner tranquille…