Mauvaise nouvelle pour l’économie saint-jeannaise. 160 emplois vont quitter la commune.
Depuis le début des années soixante-dix, la commune de Saint-Jean-de-Bournay accueillait sur un terrain d’une superficie de 5,5 hectares, une unité de fabrication de Calor spécialisée dans la plasturgie et la fabrication de pièces injectées. Elle emploie actuellement un total de 160 salariés en CDI, sans compter les intérimaires.
Cette unité va disparaître dans un but de productivité. Pas tout de suite, mais au premier trimestre 2020. C’est ce qu’annoncent ce matin nos confrères du Dauphiné Libéré.
Telle est la décision prise par la direction du Groupe Seb qui a présenté le projet de transfert aux partenaires sociaux, lors d’un récent comité central d’entreprise.
Ces activités plasturgie et pièces injectées seront transférées à une quinzaine de kilomètres de là, à Pont-Évêque, où le groupe Seb, on le sait, dispose déjà de l’usine la plus importante du Pays Viennois, spécialisée dans le montage de fers à repasser et de centrales à vapeur. Elle exporte 70 % de sa production dans 60 pays.
Un site qui emploie actuellement 619 salariés en CDI et dont les effectifs vont donc pouvoir frôler les 800 salariés.
« Ce projet s’inscrit dans le cadre de sa stratégie de renforcement de la compétitivité du soin du linge », explique la direction du groupe Seb, basée à Ecully, près de Lyon.
Estimée à près de 14 millions d’euros, l’option de la rénovation du site saint-jeannais a été abandonnée : trop onéreuse.
La direction a fait savoir qu’aucun licenciement n’est prévu dans le cadre de ce transfert.
Il faut savoir que Seb est le seul constructeur à avoir maintenu la fabrication de ses fers à repasser en France, tous les autres fabricants ayant délocalisé cette activité.
Photo : de nombreuses pièces plastiques utilisées pour les fers à repasser montés à Pont-Evêque proviennent de Saint-Jean-de-Bournay.