Tous les jumelages entre Vienne et ses villes sœurs ne sont pas aussi « productifs » que celui existant entre Vienne et Goris, en Arménie, une ville de 25 000 habitants située sur la route menant à l’Iran. Ceci s’explique sans nul doute par la présence à Vienne de nombreux Français d’origine arménienne, mais aussi à ceux qui se donnent à fond pour donner un réalité concrète à ce jumelage.
On a pu s’en rendre compte lors de l’assemblée générale de Vienne/Goris, association présidée par Joseph Papazian qui vient de se tenir.
On a ainsi pu apprendre que cette association Vienne-Goris œuvre à la réhabilitation de deux anciennes grottes troglodytes située au cœur même de la ville jumelée (photos).
Ces travaux ont transformé ces grottes en points d‘accueil touristique ; et ce, l’année dernière, grâce à la participation d’une vingtaine de jeunes de Vienne, de la région Auvergne-Rhône-Alpes, mais aussi de la région parisienne. Le chantier qui s’est poursuivi en 2017 est prévu pour être inauguré à l’automne 2018.
Les jeunes bénévoles, auxquels s’étaient joints des jeunes de Goris, ont également participé au cours de l’été à des activités franco-arméniennes organisées par le centre culturel francophone de Goris, très actif.
Dans le même temps, deux jeunes Viennois ont effectué leur service civique à Goris pendant six mois, l’année dernière : présents à l’assemblée générale, ils firent part de leur expérience, à l’assemblée, à travers un témoignage particulièrement enthousiaste.
Dernière initiative marquante, illustrant le développement des relations entre Vienne et Goris : l’association « Voyage Utile en Camping-Car » qui associe voyage touristique et geste de solidarité, s’est elle aussi rendue à Goris, l’année dernière, emmenant dans ses bagages pas moins de 300 kilos de vêtements et de jouets…
Galerie photos (cliquez sur l’image) : poursuite des travaux de rénovation des maisons troglodytes de Goris en 2016.