Maxime Proia, un nom à retenir ? Ce jeune chef de vingt-et-un ans n’a en tout cas pas froid aux yeux. Il ouvrira lundi 2 octobre son restaurant au n° 20 de la rue Boson à Vienne. Le premier établissement lui appartenant en propre.
Un restaurant qu’il espère bien distinguer des autres grâce à son positionnement : bistronomique, en l’occurrence la gastronomie à prix abordable.
Il se place ainsi dans la lignée de Jeremy Revel (ex- « Verre en l’air ») qui a dû quitter Vienne, non pas pour sa cuisine, excellente, mais pour des problèmes de gestion et qui avait fait forte impression lors de ses premières années d’installation en se positionnant justement sur ce créneau de la « bistronomie ».
« Je veux faire une cuisine qui ne sera pas bien sûr au niveau de celle de la Pyramide, mais au-dessus de celle du PH3 (ndlr : la brasserie de Patrick Henriroux) », assure-t-il, bravache.
Sa formation devrait l’y aider : ce natif de Chasse-sur-Rhône, titulaire d’un CAP de cuisinier obtenu en apprentissage a passé quatre ans au Bec Fin, place Saint-Maurice à Vienne, avant de passer second des cuisines du restaurant Le Beaurivage à Condrieu.
Sa famille et les banques croient beaucoup en lui. Il a pu ainsi investir près de 80 000 euros pour refaire à neuf la salle et la cuisine de l’ancien « Grain de sel », rue Boson.
Lors de l’inauguration du nouvel établissement, vendredi
Un restaurant organisé en deux salles, la principale offrant 28 couverts et l’autre de 20 couverts, privatisable pour les entreprises ou les associations.
A midi, le menu démarrera pour trois plats, au prix de 15 euros ; pour atteindre le soir 26 et 36 euros, avec une cuisine plus élaborée. Quand on lui demande ce qui prédominera dans sa cuisine, il répond : « D’abord et avant tout, les bons produits… »
La carte des vins, quant à elle, elle sera surtout axée sur les nectars de la vallée du Rhône, du Côte-Rôtie au Brézème.
Au démarrage, Maxime Proia ne va pas chômer puisqu’il sera seul en cuisine, avec un maître d’hôtel pour le service en salle ; avec des perspectives d’embauches ensuite s’il sait répondre aux attentes des amateurs viennois de bonne chère, sur un créneau, la bistronomie encore peu disputé à Vienne, contrairement à Lyon où les tables se multiplient.
-Le « Saint Roch », 20 rue Boson à Vienne, ouvert tous les jours à midi du lundi au samedi ; ouvert le soir le vendredi et le samedi.