Trois ans d’études, deux ans de travaux et à l’arrivée 40 logements de très belle facture au grand calme tout en étant au cœur de la ville : la réhabilitation qui vient de se terminer au 47 rue Marchande est, osons le mot, une réussite.
Cette opération immobilière baptisée « Villa Quieta » porte bien son nom. Lorsqu’on quitte la rue Marchande pour pénétrer sous le porche, on entend déjà presque les oiseaux ! L’on débouche alors sur un petit parc lumineux, entouré de façades flambant neuves.
Il s’agit pourtant d’une réhabilitation réalisée par un promoteur lyonnais, Canopée, spécialisé dans ce type de travaux ; les anciens immeubles datant de 1 801 ayant été conservés, hormis celui adossé au grand mur qui clôt cet espace et qui a été démoli pour donner vie au petit parc central. Tout a dû être entièrement repris, poutres, planchers et toits compris.
Cinq millions d’euros de travaux et 400 personnes se sont succédé sur le site pendant près de deux ans pour redonner vie à cet ensemble qui était parfaitement décati…
A l’arrivée donc, aujourd’hui : quarante logements du T1 au T3 déployant un total de 2 100 m2, trois ascenseurs, un escalier monumental datant du 16ème siècle et de fort jolies hauteurs sous plafonds dans chaque appartement.
Tout cela a bien sûr un coût, élevé : les quarante logements ont tous été vendus, essentiellement à des investisseurs à 3 600 euros le m2. Les plus chers : les trois logements dotés d’un petit jardin privatif, un luxe, rue Marchande !
Le seul hic : à la sortie, on passe devant sur un petit immeuble Renaissance en très très piètre état (photo). Une partie appartient à la Ville, mais une des propriétaires fait de l’obstruction à sa réhabilitation.
Mais pour le promoteur, ce n’est qu’une affaire de temps. Il compte bien réhabiliter également cet immeuble qui jouxte la « Villa Quieta » et y rajouter six appartements. Mais là aussi, il aura du pain sur la planche !
Diaporama (cliquez sur l’image) : l’immeuble actuel et ses quarante logements, son escalier monumental, l’immeuble Renaissance qui dépare actuellement l’ensemble à la sortie de la « Villa Quieta » et une vision de l’immeuble à l’origine lorsque les travaux de réhabilitation ont été engagés il y a deux ans…