L’enquête va bon train concernant la mort d’un sexagénaire à Estrablin, tué mercredi, à son domicile de la Rosière, par un tir de chevrotine, dans le visage, pratiquement à bout portant.
Le beau-frère qui habite Jardin assure qu’il s’agit d’un accident : qu’il revenait de la chasse et que le coup est parti seul.
Une version contredite par un certain nombre d’éléments, ce qui a amené les gendarmes de la brigade de recherches de Vienne à ouvrir une enquête pour assassinat, ce qui a pour corollaire de facto de mettre en avant la notion de préméditation.
Parmi les éléments à charge : le fait que le beau-frère n’est pas resté sur les lieux, mais a regagné après le drame son domicile de Jardin ; les éléments recueillis sur place par l’identification criminelle ; mais aussi les propos du fils de l’auteur qui juste après la mort du sexagénaire évoque auprès d’une voisine « une connerie » de son père.
Le parquet de Vienne retient pour l’heure l’hypothèse d’une dispute qui aurait très mal tourné à propos de la vente de la maison familiale à un promoteur ; et ce, afin d’y construire des villas.
Tout ceci a amené ledit parquet à déférer aujourd’hui cet habitant de Jardin au Palais de Justice de Grenoble dans le but de le mettre en examen.