Ce que l’on ne sait pas, c’est que dans le cadre de la guerre menée par la Russie envers l’Ukraine, une partie des opérations menées par la France sont dirigées près de Lyon, précisément dans un bâtiment flambant neuf construit sur la base aérienne Lyon-Mont Verdun à une encablure de la Capitale des Gaules.
En effet, depuis le 24 février, la France a commencé à déployer des moyens pour s’intégrer dans les plans de l’OTAN.
Chaque jour, des patrouilles de Rafale sont envoyée dans le ciel polonais, frontalier de l’Ukraine.
Il s’agit en l’occurrence de deux patrouilles de six à huit heures par jour.
Les Rafale décollent de la base de Mont-de-Marsan dans les Landes, le ravitailleur, de celle d’Istres (Bouches-du-Rhône).
Les pilotes de Rafale volent jusqu’en Pologne puis rentrent en France à l’issue de leur mission quotidienne.
Des Awacs, ces avions de renseignement équipés de radars, partent, eux, régulièrement de la base d’Avord, dans le Cher.
Or, toutes ces opérations sont pilotées depuis un bâtiment flambant neuf, situé à 135 mètres de profondeur sur la base aérienne militaire de Lyon-Mont Verdun dans le Rhône, comme le signale dans “Le Monde” le général Thierry Burkhard, chef d’état-major de l’armée.
Depuis l’été 2021, la France dispose d’un nouveau centre air de planification et de conduite des opérations qui, dénommé Capco a été mis aux normes OTAN.
Il s’agit d’une vaste salle aux murs couverts d’immenses écrans permettent aux militaires de centraliser aussi bien les images de drones et les frappes contre les groupes armés terroristes au Sahel que les patrouilles aux limites de la frontière ukrainienne ; ainsi que les missions de transport aérien pour les soldats français en train d’être déployés en Roumanie.
Soit une petite dizaine de vols par jour actuellement : le Capco peut en gérer jusqu’à 150 par jour…
Photo : Le Capco (centre air de planification et de conduite des opérations) de Lyon-Mont Verdun.