Automobilistes, un nouvel outil de verbalisation s’annonce ! Déjà présentes dans huit des treize régions de France métropolitaine, les voitures radars privées doivent être étendues à quatre régions supplémentaires l’an prochain : Auvergne-Rhône-Alpes va être concernée à son tour.
Alors que le déploiement au niveau national des voitures radars privées était prévu pour 2023, tout semble vouloir s’accélérer dès l’an prochain dans la région.
Ces véhicules banalisés, souvent présentés comme la future hantise des conducteurs, circulent déjà dans quatre régions françaises : Normandie, Bretagne, Pays-de-la-Loire et Centre-Val de Loire ; et ce, avant avril 2021. Une liste complétée depuis par quatre nouvelles régions où leur déploiement est en cours cette année : le Grand-Est, les Hauts-de-France, la Bourgogne-Franche-Comté et la Nouvelle-Aquitaine.
L’accélération du déploiement vient du fait que dès 2022, quatre nouvelles régions vont donc être concernées par ces voitures radars privées : Auvergne-Rhône-Alpes, qui, avec Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Occitanie vont entrer dans la (contre)danse, d’après un document budgétaire annexé au projet de loi de finances pour 2022, récemment publié et qu’a pu consulter BFM TV qui reprend cette information.
Après un appel d’offres et les prestataires choisis, des tests vont d’abord être menés, ce qui pourrait amener les premières verbalisations en Auvergne-Rhône-Alpes, fin 2022, début 2023.
Si l’objectif reste de lutter contre les comportements dangereux sur la route, ces contrôles renforcés devraient aussi contribuer à regarnir les caisses de l’Etat. En cinq ans, les recettes des radars automatiques ont en effet baissé en France de plus de 13 %…