Hier samedi 27 février, Jean Castex, premier ministre a demandé au préfet du Rhône, à l’instar des préfets des 19 autres départements sous “surveillance” dont la Drôme, par ailleurs, à ce que les contrôles soient renforcés durant le couvre-feu.
Avec toujours le même objectif, a-t-il insisté : « tout faire pour éviter un confinement national ».
Car ce qui pourrait pendre au nez du département le plus peuplé de la région Auvergne-Rhône-Alpes, c’est un confinement dès le prochain week-end prochain. La décision qui dépendra de l’évolution épidémique sera annoncée probablement jeudi prochain.
Le taux d’incidence dans le Rhône (cas pour 100 000 habitants) est actuellement de 232,1 (600 à Nice). La proportion de variants anglais y est très importante : 46,1 % et l’on sait que ce variant est nettement plus contagieux que la souche classique.
De même, la pression hospitalière reste forte sur le département du Rhône avec 818 personnes hospitalisées et 156 en service de réanimation pour cause de Covid-19, soit le tiers des patients en “réa” de la région : 435.
En attendant que le préfet du Rhône termine la concertation qu’il a débutée avec les élus du département et décide de restrictions supplémentaires, le premier ministre a demandé à ce que » des mesures à caractère immédiat », dont le renforcement des contrôles des mesures en vigueur comme le couvre-feu à 18h et le « respect des directives relatives au télétravail », soient prises.
L’accent a également été mis sur « l’optimisation de la campagne vaccinale » ainsi que le « déploiement des tests salivaires dans les établissements d’enseignement », qui ont été lancés en début de semaine pour les élèves et enseignants de retour en classe.
Le Rhône compte vingt centres de vaccination et depuis le début de la semaine, 700 médecins de ville ont commencé à vacciner leurs patients à risques. 65 300 personnes ont reçu au moins une dose depuis le 26 février…