Arrivé sans surprise en tête du premier tour dimanche dernier, Laurent Wauquiez est réélu dans un fauteuil à la tête de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, lors du second tour.
A 23 heures, pour ce second tour, les premières estimations donnent 55,9 % des voix au candidat LR ; 32,7 % à l’écologiste Fabienne Grébert à la tête d’une liste des gauches et 11,4 % au chef de file du RN Andréa Kotarac.
L’abstention est, elle, de 66,71 %, un chiffre quasi similaire à celui de dimanche dernier pour le premier tour (67,41 %).
Dès son élection assurée, le discours de Laurent Wauquiez qui retrouve donc son fauteuil de président de la région Auvergne-Rhône-Alpes avait une portée qui semble confirmer les ambitions nationales.
Il y a évoqué « la défense des classes moyennes, le refus de tout compromis par rapport au communautarisme, la sécurité, dont nous avons fait depuis notre priorité dans cette région depuis cinq ans. Les terres de l’extrémisme sont celles qu’on lui abandonne quand on ne voit pas ce qui se passe dans le pays et quand on renonce à agir. Les Français sont exaspérés quand on ne réagit pas par rapport à ce qui dégrade la France. Les extrêmes ont reculé fortement dans notre région car nous ne leur laissons aucun terrain pour prospérer.
En matière d’économie, Laurent Wauquiez « croit dans la préférence locale. Je crois dans la relocalisation de nos entreprises. Je suis convaincu qu’il faut ramener la production dans notre territoire plutôt que d’importer ce qui vient de l’extérieur. C’est mieux pour l’emploi, c’est mieux pour l’environnement.
Il a enfin parlé « des soirs où il fallait être capable de se remettre en question. Je n’ai pas oublié les leçons que j’en ai tirées. » Un brin d’humilité un soir de victoire qui résonne comme une volonté de retrouver une tribune nationale, après une forme d’acte de contrition…