Cela avait été annoncé. C’est fait, du moins si l’on en croit le site spécialisé radars-auto.com, toujours très bien informé en la matière, qui en donne la liste : le déploiement des voitures-radars privées et munies de flash infrarouge invisible arrive désormais dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et notamment, pour commencer, dans le Rhône.
Selon un document du ministère de l’Intérieur, le gouvernement avait en effet prévu que des voitures radars privées pourront en 2022 opérer dans « tout ou partie » de la région Auvergne-Rhône-Alpes. L’expérimentation des voitures-radar privées a par ailleurs déjà débuté entre 2018 et 2020 sur plusieurs autres régions, comme la Bretagne, la Normandie ou les Hauts-de-France et d’autres.
Les voitures privées ne circulent qu’avec un chauffeur à bord, alors que dans celles des forces de l’ordre, un fonctionnaire conduit tandis qu’un autre relève la vitesse maximum autorisée.
Le parcours des voitures-radars privées est défini par la préfecture en fonction notamment des zones accidentogènes.
Or, on apprend par le site radars-auto que ces voitures avec des radars embarqués circulent dans le Rhône et à Lyon depuis le début de l’année. Ce site en donne même la liste et l’immatriculation !
Sept voitures radars privées seraient ainsi recensées pour commencer dans le Rhône. A titre de comparaison, elles sont déjà une quarantaine dans le Grand-Est.
A savoir, si vous êtes verbalisé : puisqu’il s’agit de matériel radar en déplacement, une marge de tolérance supérieure est retenue : 10 km/h en plus de la vitesse autorisée ou 10 % au-delà de 100 km/h, contre 5 % pour les radars fixes. Ainsi, sur une nationale limitée à 110 km/h, un automobiliste pourra se faire flasher s’il double la voiture radar à partir de 124 km/h…