Et de deux ! Après celle de la semaine dernière, une nouvelle manifestation contre le pass sanitaire s’est déroulée hier samedi 24 juillet à Lyon. Selon la préfecture, environ 900 manifestants se sont réunis, alors qu’une partie de la place Bellecour était interdite par le préfet, aux rassemblements et manifestations. Après un début sans heurts, la manifestation s’est terminée sous les lacrymos, avec cinq interpellations à la clef.
Le rendez-vous était fixé à 15 heures place Bellecour. Ou plutôt, l’un des rendez-vous. Car un autre rassemblement, déclaré et autorisé par la préfecture était organisé dans le 3ème arrondissement, à l’initiative du parti d’extrême-droite “Les Patriotes” et par plusieurs collectifs citoyens.
Sur la place Bellecour, près de 900 personnes étaient ainsi réunies pour protester contre l’instauration du pass sanitaire.
D’abord apaisé, mais fortement revendicatif, le rassemblement s’est tendu vers 15h30. Avant d’être arrosé par une forte pluie, qui a causé le départ d’une partie des manifestants.
Près de 200 à 300 personnes étaient encore présentes autour de 16h30.
« Liberté ! Liberté ! », « le pass sanitaire, on en veut pas » : tels furent quelque-uns des nombreux mots d’ordre de la manifestation, régulièrement entonnés par les manifestants.
Mais assez rapidement, les premières échauffourées apparaissent entre manifestants et forces de l’ordre.
La préfecture évoque des « jets de projectiles sur les forces de l’ordre qui ont répliqué par des gaz lacrymogènes ». Puis une partie du cortège quitte la place, avant de finalement revenir.
Peu avant 16 heures, Bellecour est de nouveau remplie de gaz lacrymogènes.
Les manifestants font alors face aux CRS, au carrefour formé par les rues Émile Zola et Gasparin.
Une averse, et les trombes d’eau qui l’accompagne, ne suffisent vraiment pas à rafraichir l’atmosphère, toujours chaude.
Très mouvante, la manifestation se déplace à nouveau vers la place Antonin Poncet.
Là, vers 16 h 30, les manifestants sont accueillis par le canon à eau de la police et à nouveaux par les gaz lacrymogènes. Repoussés enfin vers la place Bellecour, les contestataires finissent par se disperser.
Au final, lors de cette phase 2 contre le pass sanitaire, cinq manifestants ont été interpellés.