La région lyonnaise, la vallée du Rhône et le Nord-Isère vont connaître à partir de lundi matin des températures sibériennes. La phénomène climatique venant du Grand Nord que l’on a surnommé le Moscou-Paris arrive. Grand froid à tous les étages, en perspective !
Rien d’étonnant direz-vous, nous sommes en hiver. C’est normal. A ceci près que cette vague de froid arrive de manière inhabituelle tard dans la saison, à moins d’un mois de l’arrivée du printemps et qu’elle va être accompagnée d’une bise, notamment lundi qui pourra être forte, voire très forte jusqu’à 50/60 km/h. Ce qui signifie que les températures annoncées par Météo France de – 5, – 6 degrés, voire – 7° C seront très nettement accentuées par le vent qui pourrait parfois souffler en bourrasques.
Si l’on prend la carte des températures dites « ressenties » (*), elles devraient dépasser les -10 degrés, allant jusqu’à – 16 degrés C en plaine et de – 20/-25 degrés C en montagne. Un joli choc thermique, donc en perpective.
Cet épisode de grand froid devrait durer un minimum de trois jours, jusqu’au jeudi 1er mars, donc. Mercredi devrait d’ailleurs être la journée la plus froide
En journée il ne dégèlera plus sur de nombreux secteurs y compris en plaine avec -6 à 0°C.
Dans les villes, le plan grand froid est déjà en action : si vous voyez des personnes en difficultés, composez sans tarder le 115.
(*) Des pays comme le Canada ont développé un indice de refroidissement éolien – ou température ressentie. Celui-ci est calculé sur la base d’une relation mathématique empirique, et donc non strictement scientifique. Cet indice met en relation la vitesse du vent et la température de l’air. Selon lui, une température de 0°C dans des conditions de vents soufflant à une vitesse de 10 km/h provoque une température ressentie de – 3°C. Celle-ci passe à -9°C lorsque le vent souffle à 60 km/h. Autre exemple, si la température atteint les -10°C, avec un vent de 30 km/h, la température ressentie sera de… -20°C, selon les données publiées par le ministère canadien de l’environnement.