C’est une nouvelle qui va sans doute ravir l’exécutif écologiste de la Ville de Lyon : la société Hype qui, depuis 2015, date de la Cop 21 a développé une flotte de taxis fonctionnant à l’hydrogène à Paris va s’installer dans quinze métropoles françaises, dont Lyon.
Pour ce faire, elle a menée une importante levée de fonds à hauteur de 80 millions d’euros, menée avec HRS et McPhy, deux pionniers français de l’hydrogène dont le siège est basé en Auvergne-Rhône-Alpes.
Les ambitions de Hype sont fortes.
Non seulement, la société de taxis envisage de déployer à Paris et en Île-de-France rien de moins que 10 000 taxis à hydrogène qui seraient ravitaillés par 20 stations d’hydrogène « vert » en Ile-de-France, mais aussi dans quinze métropoles françaises, dont Lyon, mais encore à l’international, dans de grandes villes d’Europe.
Cette arrivée de Hype à Lyon est intéressante, la Région, on le sait se voulant leader en France en matière d’hydrogène : telle est du moins l’ambition de Laurent Wauquiez.
Avec l’hydrogène comme carburant, Hype constitue un écosystème à lui seul : l’idée est d’offrir aux professionnels du transport poids lourds, mais également des services publics (bus, collecte de déchets par exemple), une solution durable en accélérant le passage à la conduite H2.
Les particuliers pourraient aussi entrer dans la boucle. Il existe en effet déjà quelques rares et fort chères voitures à hydrogène, il est vrai, sur le marché.
Une arrivée à Lyon qui permettrait ainsi de populariser l’hydrogène comme carburant et favoriser son inclusion dans la société.
Pour l’instant seul un bus hydrogène actuellement testé par le Sytral circule à Lyon.
Rappelons que les seuls rejets d’une voiture hydrogène dans l’atmosphère, c’est de l’eau…