On le sait, les médias en parlent suffisamment actuellement, ce début de l’année 2025 est marqué par un nombre de cas d’infections invasives à méningocoque particulièrement élevé.

Les infection invasives à méningocoques selon leur définition médicale sont des infections bactériennes dues au méningocoque.

« Elles peuvent provoquer une méningite ou une septicémie. D’autres formes cliniques sont aussi décrites comme des arthrites ou des formes avec des symptômes gastro-intestinaux. Ce sont des infections très graves pouvant conduire au décès dans 10 à 12% des cas et à des séquelles dans 20 à 25% des cas », explique Santé Publique France.

La plus grande prudence doit donc être de mise.

Or, on connaît une recrudescence de méningite qui s’est poursuivie en février 2025 avec 89 cas déclarés au 7 mars 2025, « soit un niveau très supérieur à ce qui était observé pour la même période de l’année au cours des saisons précédentes », détaille Santé Publique France.

Dans ce contexte, Santé publique France « alerte sur le risque de regroupement spatio-temporel de cas (en l’occurrence un Cluster) pouvant être liés à la circulation de souches clonales.

Or, deux Clusters ont été détectés par Santé Publique France, l’un à Rennes et l’autre à Lyon, fin janvier dernier.

Et ce, chez des étudiants à Lyon. « La vaccination contre les IIM B a été recommandée aux étudiants d’un IUT. »