On le sait et cela avait fait beaucoup de bruit à l’époque : la municipalité de Lyon avait décidé une grande remise en cause des concessions des commerçants des Halles Paul Bocuse. Finalement ce ne sera pas la grande révolution, mais quand même : sur les 64 dossiers déposés, 46 concessions ont été renouvelées auprès de commerçants en place et 8 emplacements vont faire l’objet d’un changement. D’autre part, un emplacement change de typologie et devient magasin de producteur, 4 emplacements ont fait l’objet d’une candidature par le commerçant actuellement en place, qui n’est pas retenue suite à analyse des dossiers.

C’est en avril 2024 que la Ville de Lyon a lancé un appel à manifestation d’intérêt visant à attribuer 54 emplacements dans les Halles de Lyon Paul Bocuse, sous le régime des conventions d’occupation temporaire du domaine public.

Après la phase d’analyse des candidatures par un jury composé d’un comité transpartisan, tous partis politiques confondus, le maire de Lyon, Grégory Doucet vient de dévoiler la liste des projets retenus : 46 emplacements ont été réattribués auprès de commerçants en place et 8 vont faire l’objet d’un changement (voir les noms ci-dessous).

Quels ont été les critères de sélection ?

Il s’agissait pour la mairie « de conserver l’âme des Halles Lyon-Paul Bocuse, de continuer d’en faire un lieu de rayonnement de la gastronomie et de la scène culinaire lyonnaise. »

Et, pour ce faire, « une attention particulière a été portée à la qualité des produits, l’histoire et les valeurs de l’entreprise ainsi que la viabilité économique du projet. »

Il est vrai par exemple qu’il y existe pour l’heure sous les Halles de Lyon Paul Bocuse, très peu de producteurs bio.

« Nous avons veillé à ce que les valeurs et l’offre des candidats reflètent l’identité unique de ce lieu emblématique, où savoir-faire et proximité restent essentiels. Tout en conservant leur authenticité », précise Camille Augey, adjointe au Maire déléguée à l’Emploi et l’Économie durable.

Ces nouvelles concessions entreront en vigueur un an plus tard, début 2026, pour une durée de 10 ans et six mois.

A vous de juger si cet objectif a été atteint…