Un incendie dans un squat qui a fait deux victimes grièvement blessées dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 décembre, a vite rebondi sur le terrain de la polémique, l’immeuble concerné appartenant à la Ville de Lyon.

Tr!è violent, le sinistre qui a amené l’intervention de plus d’une centaine de sapeurs-pompiers s’est déclaré dans un immeuble de Caluire-et-Cuire, en lisère de Lyon, amenant notamment la mise en place d’une grande échelle.

Les hommes du feu devaient découvrir deux personnes grièvement blessées transportées aussitôt à l’hôpital.

Le sinistre a été maîtrisé vers 3 h 30.
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Mais rapidement la polémique s’est enflée, Pierre Oliver, président du groupe d’opposition à l’exécutif écologiste de la Ville de Lyon, (droite et centre) a vivement réagi.

« La nuit dernière un incendie s’est déclaré dans un bâtiment propriété de la Ville de Lyon et situé à Caluire- et-Cuire. C’était hélas prévisible compte tenu de l’état du bâtiment. Nos pensées vont avant tout aux victimes de cet incendie », explique-t-il dans un communiqué.

Et d’assurer que , «  il y a un peu plus d’un an quand les occupants avaient pris possession de ce bâtiment, le Maire de Caluire connaissant l’état de délabrement de cet immeuble avait pris un arrêté d’interdiction d’habiter et avait demandé à la Métropole de Lyon, compétente en la matière, de prendre un arrêté de péril. »

Il ajoute  : « le Maire de Lyon avait alors choisi de ne pas demander l’évacuation de ce squat et aucun arrêté de péril n’a été pris. »

Et de lancer : «  La responsabilité pénale du Maire de Lyon est donc ici engagée. »

Et de conclure : « faut-il d’autres drames pour sortir de cet aveuglement ? «

Photo sapeurs-pompiers  Sud SDMIS