Pas de suspense jeudi 5 septembre, à partir de 10 heures au sein de l’hémicycle de la région à Lyon-Confluence : son nom s’étale dans tous les médias car tel a été le choix de Laurent Wauquiez que les élus vont entériner : le prochain président de la Région sera le maire de Moûtiers, Fabrice Pannekoucke. Et c’est une surprise car il ne figurait pas dans la courte liste des prétendants et, hormis dans son fief savoyard, ce vice-président de la Région à l’agriculture était jusqu’à présent un homme plutôt discret…

Pourquoi est-on sûr que ce sera lui ? Car son nom a fuité du repas LR organisé mercredi soir, la veille du scrutin, donc, dans le quartier de Confluence, à Lyon, au cours duquel Laurent Wauquiez a expliqué les raisons du choix de son successeur.

Interrogé par l’un des journaliste de BFM TV qui l’interrogeait à propos de cette annonce, Fabrice Pannekoucke a expliqué qu’il aura « plein de choses à dire », dès ce jeudi.

Même s’il ne s’est jamais vraiment mis en avant au sein de l’exécutif régional, Fabrice Pannekoucke a été le directeur de cabinet de Hervé Gaymard, le président du conseil départemental de Savoie.

Âgé de 49 ans, le futur prochain président est le maire actuel de la commune savoyarde de Moûtiers peuplée de près de 4 000 âmes et président de la communauté de communes « Cœur de Tarentaise, »

Fabrice Pannekoucke est aussi président de l’agence de développement touristique Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme.

Il y a peu de risque que ce choix de l’ancien président de la Région soir désavoué : le groupe Les Républicains/divers droite est majoritaire avec 118 sièges sur 204 et, de surcroît, si nécessaire, il peut compter sur le soutien de ses alliés du groupe UDI/Centre, qui compte 16 élus.

La gauche et le Rassemblement National ont de leur côté annoncé qu’ils présenteraient chacun un candidat pour la présidence de la région : le co-président du groupe écologiste Maxime Meyer sera le candidat unique à gauche ; et le conseiller Andréa Kotarac, par ailleurs député de l’Ain, sera le candidat pour le RN.

Un baroud d’honneur, avant que le nouveau président soit élu sans suspense.