Aux alentours de 15 heures en cet après-midi du samedi 2 mars, environ 300 militants des mouvement écologistes Rébellion et Youth for Climate ont forcé les accès du site industriel Arkema à Pierre-Bénite dans la vallée lyonnaise de la chimie.
Et ce, pour mener une action choc dont le but était de dénoncer la pollution aux PFAS (appelés aussi polluants éternels) dont est responsable l’usine et qui ont diffusé dans les eaux du robinet de nombreuses communes voisines, suscitant une grande inquiétude.
C’est la raison pour laquelle ce chimiste est actuellement concerné par une action en justice menée par dix ONG et plusieurs dizaines de particuliers riverains : en cause, ces rejets de substances polluantes qui dureraient en fait depuis plusieurs décennies, polluant la zone sud-lyonnaise jusqu’au nord-Isère et notamment Chasse-sur-Rhône.
Il s’agit là de revendications en faveur de la « désobéissance civile non-violente pour opérer un changement radical afin de minimiser le risque d’effondrement écologique », expliquent les manifestants.
Lors de ces actions, des locaux ont été dégradés, avec des tags et des portes arrachées.
Les forces de l’ordre sont intervenues, tandis que des interpellations ont été menées.
Photo : l’usine Arkema de Pierre Bénite