ll faut bien le dire, les chiffres apportés en matière de pandémie par le variant omicron sont assez hallucinants.
Jamais le taux d’incidence (cas de personnes contaminées pour 100 000 habitants) en Isère n’a en effet été ausi élevé depuis le début de la pandémie.
Il a franchi pour la première fois hier la barre des 3 000 cas : 3 246, très précisément, selon Covid-Tracker.
Sur le graphique reflétant les cas positifs ci-dessus, c’est tout bonnement une verticale qui s’élève depuis plusieurs jours !
Autre donnée notable : le proportion de tests positifs dans l’ensemble des tests a aussi fortement grimpé atteignant les 21,2 %.
On savait qu’omicron désormais très largement majoritaire dans le département était fort contagieux : on en a là la preuve.
Mais on sait aussi aussi qu’il est nettement moins dangereux, comme en témoignent le nombre de personnes en réanimation en Isère qui ne suit pas du tout le courbe des contaminations, même si leur nombre continue à croitre avec un total de 77 personnes recensées actuellement dans les services de “réa” des hôpitaux isérois. Avec omicron, les séjours en “réa” s’avèrent plus courts.
On note enfin quatre décès quotidiens en Isère dus au Covid dans le département. Là encore une hausse, mais heureusement pas en rapport avec cette flambée des contaminations.
Autre mauvaise nouvelle, alors que les déprogrammations d’opérations hors covid se sont multipliées ces dernières semaines, on apprend également que la tension hospitalière est au maximum : elle était de 104 % hier, ce qui signifie que les patients Covid occupent désormais plus de lits de réanimation qu’il n’y en avait avant l’épidémie…
Le pic, tout proche ?
Jusqu’à quand cette situation ?
Ce matin, le ministre de la Santé a fait preuve d’une certain optimisme sur France Info en estimant que l’on devrait bientôt arriver au pic de cette sixième vague ? Or qui dit pic dit aussi reflux ou plateau…
Ainsi, pour Olivier Véran, « ce qui est certain, c’est que le variant Omicron a déjà beaucoup circulé, et que si on suit les courbes constatées dans certains pays qui nous précèdent en termes d’épidémie au variant Omicron, on pourrait s’attendre à être bientôt à une forme de pic ».
Le plut tôt sera le mieux…