C’est le variant qui risque d’empoisonner notre bel été.
En attendant les annonces d’Emmanuel Macron, le lundi 12 juillet à 20 heures, il apparaît que l’Isère est au sein de la région, le département où il s’est le plus développé.
Avec 76,8 % des contaminations, soit plus des trois quarts des cas, le variant Delta (ex-indien) est devenu très largement majoritaire dans le département, supplantant l’ancien variant, britannique. Sa croissance extrêmement rapide inquiète les autorités sanitaires et le gouvernement.
Ainsi en Isère, le taux d’incidence (nombre de cas de Covid-19 pour 100 000 habitants) qui était tombé à 15 est remonté hier à 25. Et on se rapproche donc du seul d’alerte : 50.
Une situation accentuée dans le Nord-Isère, plus touchée encore, où l’on se rapproche cette fois effectivement du seuil des 50 de taux d’incidence, déclencheur d’alerte.
Pour l’heure, touchant notamment les populations les plus jeunes, ce variant Delta n’a pas (encore ?) d’incidence sur les hospitalisations et les entrées en réanimation : il ne reste ainsi plus que 6 personnes dans ces services de soins intensifs Covid en Isère, ce qui au passage une bonne nouvelle. En espérant que la courbe ne s’inverse pas cet été…