Conséquence du regain épidémique constaté, les mesures de confinement n’ayant pas encore opéré leurs effets : l’agence régionale de santé (ARS) d’Auvergne-Rhône-Alpes appelle les établissements de santé publics et privés d’Isère à augmenter «leur capacité en lits de soins critiques» pour faire face à la montée attendue de malades du Covid-19.
L’ARS invite ces structures à déprogrammer «leurs activités opératoires et interventionnelles non urgentes afin de pouvoir armer rapidement des lits de réanimation ou de médecine supplémentaires pour accueillir l’afflux de patients COVID graves».
«Ces déprogrammations doivent concerner, a minima, 50% des activités chirurgicales et interventionnelles», ajoute-t-elle.
La pédiatrie, les greffes et la cancérologie ne sont pas concernées par ces déprogrammations. Une demande similaire avait été adressée dès le 26 mars aux établissements situés dans la zone Rhône Nord Isère (comprenant le Rhône, Vienne et Bourgoin-Jallieu) gérée par les Hospices Civils de Lyon ; ainsi que dans la Loire.
1,45 million de doses de vaccins en avril
Le taux d’incidence pour 100 000 habitants est actuellement de 399 en Isère (en légère baisse, ce matin : il est donc repassé sour la barre des 400) ; selon les données de Santé publique France.
Hier mardi, du côté de la vaccination, cette fois, l’ARS a également annoncé que 1 103 000 habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes sur près de 8 millions avaient reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19.
Au cours du mois d’avril, 1, 45 millions de doses doivent être livrées, soit environ 350 000 chaque semaine pour la région.
Un nouveau vaccinodrome est d’ailleurs annoncé, il devrait ouvrir prochainement : au centre des expositions de Lyon-Eurexpo sur le territoire de la commune de Bron dans l’est lyonnais.