Terrible paradoxe. Alors que récemment un enfant de 7 ans a été tué au Péage-de-Roussillon, suite à un choc avec une voiture, on apprend que la mortalité sur les routes de l’Isère a augmenté de 25 % depuis le début de l’année, alors que le nombre total d’accidents a baissé de 8 % sur la même période.
“Ça veut dire moins d’accidents, mais plus mortels à plus grande vitesse. On se rend compte que dans la moitié des cas au moins, c’est la vitesse qui est le facteur le plus déterminant dans la gravité des accidents”, explique Frédéric Bouteille, sous-préfet de l’Isère, cité par France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.
Si le nombre d’accidents diminue en ville, il augmente en revanche sur le réseau secondaire : les petites routes sont les plus sujettes aux collisions ou aux sorties de route.
D’autre part, la vitesse, donc, mais aussi l’alcool et les stupéfiants sont à l’origine de près de 80 % de ces accidents mortels !
Face à cette situation, les forces de l’ordre ont commencé à accentuer les contrôles sur les routes du département, dans la région grenobloise, notamment ; mais pas seulement.
L’objectif des autorités est de renverser cette tendance mortifère.
Des chiffres qui indiquent par ailleurs que le passage de 80 à 90 km/h de certaines portions de routes en Isère ne constitue sans doute pas la bonne solution. Et en tout cas, n’affiche sans doute pas un bon signal auprès des automobilistes.