Grenoble, la métropole iséroise, possédant en son sein l’un des leaders mondiaux du transport par câble, en l’occurrence Poma, il était assez logique qu’un jour son savoir-faire soit aussi utilisé pour assurer des transports aériens à l’intérieur même de la ville, une grande tendance mondiale actuellement.
Grenoble, ville enserrée au pied des Alpes était le candidat idéal.
C’est décidé : une première liaison par câble verra le jour à Grenoble d’ici 2024.
La future ligne reliera l’ouest de Grenoble via la Presqu’île.
Avec une tarification intégrée au réseau de transports en commun de la métropole grenobloise, qui pourrait également accueillir d’autres lignes similaires.
Cette ligne ressemblera, à « une station de métro dans les airs ». Transformant ainsi l’entrée et l’image de la ville.
Longue de 3 km, la future ligne T1 reliera par les airs le versant ouest de l’agglomération, de Fontaine à Saint-Martin-le-Vinoux, en passant par la Presqu’île Scientifique.
Pratique une liaison par air et moins onéreuse qu’un métro souterrain : la ligne de transport par câble franchira la rivière du Drac, l’A480 et la RN481, ainsi que le réseau de voies ferrées.
Un investissement de “seulement” 65 millions d’euros.
La mise en service des cinq stations est prévue courant 2024, avec une exploitation confiée à la Semitag, la régie des transports grenoblois.
Dans un premier temps, 24 cabines seront mises en service, tandis que l’installation pourrait accueillir jusqu’à 66 cabines, en fonction de la montée en puissance de l’équipement ; le tout avec une fréquence prévue d’une cabine toutes les 70 secondes en moyenne.
Pour la société grenobloise Poma, qui travaille chaque année sur une vingtaine de projets de liaisons par câble à l’échelle mondiale, ce métrocâble recèle une tonalité particulière, puisqu’il fera office de « démonstrateur d’une nouvelle intermodalité« . A domicile, enfin !