La direction de la raffinerie de Feyzin a préféré prendre les devants.
À partir de vendredi prochain, 14 février et pour une durée de sept semaines, la plateforme pétrolière Total de Feyzin va arrêter ses unités de raffinage pour raison de maintenance.
Le but est de renforcer la sécurité et d’apporter des améliorations techniques, en particulier pour réduire la consommation énergétique et les émissions de CO2.
La contrepartie est que l’on va à nouveau voir fréquemment apparaître un panache de fumée notre, assorti de nuisances sonores, précise la direction de la raffinerie.
Lorsque la torchère s’enflamme, c’est toujours impressionnant, du fait du bruit et les fumées qui s’en échappent.
La direction concède que la fumée qui s’en échappe est parfois «très visible». En revanche, elle souligne, «qu’elle est principalement composée de vapeur d’eau et d’oxydes de carbone. Aucun produit chimique n’est brûlé à la torche. Elle ne présente donc pas de risques pour la santé humaine et ne participe que très faiblement à la pollution atmosphérique». Celle-ci est d’ailleurs contrôlée par l’Observatoire Atmo.
« Il s’agit de brûler des excédents de gaz qui ne peuvent pas être stockés ni relâchés à l’état gazeux dans l’atmosphère. » Leur évacuation par la torche risque de générer de la fumée et du bruit, poursuit l’exploitant qui s’engage « à prendre toutes les dispositions afin de minimiser les nuisances sonores et visuelles et de limiter l’utilisation des torches ».
Pas de risque de pénurie de carburant : « Cet arrêt n’aura aucune incidence sur la fourniture en carburants et en produits pétroliers de nos clients», annonce la direction de Total.
Cette opération de maintenance est préparée depuis deux ans : on attend sur le chantier près de 1 800 intervenants extérieurs qui réaliseront près de 650 000 heures de travaux. Environ 200 entreprises prestataires ont été sollicitées: près de 40 % sont basées dans la région Auvergne Rhône Alpes et plus de 95 % sont françaises.
La direction du site «prie d’avance ses riverains de bien vouloir l’excuser pour la gêne occasionnée»… C’est bien le moins…