Malgré la circulation différenciée en place depuis mercredi sur la Métropole lyonnaise et le Nord-Isère, la qualité de l’air continue de se dégrader.
Au point que la vigilance rouge a été activée, dans la Métropole lyonnaise et en Vallée du Rhône et plus globalement dans le Nord-Isère.
« Le centre de la région est particulièrement impacté et des apports de particules sahariennes semblent amplifier le phénomène global dans notre région. », détaille Atmo-Auvergne-Rhône-Alpes, l’organisme qui mesure la qualité de l’air dans la région.
Ainsi, depuis hier, samedi 25 janvier, 5 heures, seuls les véhicules équipés de vignette Crit’Air de classe 0, 1 et 2 peuvent circuler sur la totalité des routes. Des mesures inédites de restriction de la circulation qui sont donc en vigueur aujourd’hui dimanche 26 janvier.
Cela signifie que moins d’une voiture particulière sur deux est autorisée à circuler !
Depuis que les mesures de circulation différenciée ont été instaurées en Isère lors des pics de pollution, c’est la première fois que des mesures aussi draconiennes sont prises concernant la circulation des véhicules à moteur.
Seuls les grands axes de passage sont accessibles à tous les véhicules
En pratique, cela signifie donc que les véhicules équipés des vignettes 1 et 2, et uniquement eux, pourront par exemple circuler dans la Métropole Lyonnaise à Lyon, Villeurbanne et Caluire ; ou les centres de Vienne ou de Bourgoin-Jallieu, par exemple. Avec contrôles accentués à la clef, assure le préfet.
Sont également concernées par ces mesures : Chasse-sur-Rhône, l’Ile d’Abeau, Pont-Evêque, Saint-Quentin-Fallavier, Vaulx-Milieu, La Verpillière, Villefontaine et Seyssuel.
Se rajoutent depuis aujourd’hui à ces mesures, d’autres concernant les avions, notamment les aéro-clubs ; les bateaux fluviaux qui par exemple, à quai doivent être raccordés à l’électricité et ne pas faire tourner leurs moteurs thermiques.
De même, « toute unité de production, émettrice de particules fines, de NOx, ou de COV déjà à l’arrêt ou qui seraient arrêtées durant l’épisode de pollution n’est autorisée à reprendre son activité qu’à la fin de l’épisode de pollution. »
Enfin, « sur les chantiers, les travaux générateurs de poussières (démolition, terrassement, etc.) sont arrêtés et reportés à la fin de l’épisode de pollution. »
L’écobuage est également interdit.
Nous assistons manifestement à une des pires pollutions aux particules fines qui se soit déroulée dans la région. Il suffit de constater ci-dessus le rouge bien accentué sur la pollution en cours qui recouvre la carte de la Métropole lyonnaise et du Nord-Isère, réalisée par l’Observatoire Atmo.