L’origine de la bactérie n’est, pour l’instant, pas connue : en tout cas, l’eau potable n’est pas en cause, c’est sûr. L’Agence régionale de santé chargée de ce dossier a engagé des prélèvements. Depuis une semaine, plusieurs habitants de trois communes nord-iséroises ( en l’occurrence Charantonay, Beauvoir-de-Marc et Saint Georges d’Espéranche) sont victimes de « troubles digestifs ».
Le lundi 23 septembre, une « infection toxi-alimentaire » a ainsi été signalée au collège Péranche de Saint-Georges-d’Espéranche.
« Une enquête épidémiologique menée par l’ARS (Agence Régionale de Santé), avec l’appui de Santé publique France a permis de recenser 50 malades », indique l’Agence régionale de santé.
Elle a notamment décelé, chez plusieurs malades, une salmonelle, sans pour autant établir un lien de cause à effet avec l’infection alimentaire.
Trois jours plus tard, d’autres cas de salmonellose ont été détectés chez des enfants des trois communes iséroises.
« Pour les malades interrogés à ce jour, la date de début des signes se situe entre le 17 et le 23 septembre. Cependant de nouveaux cas de troubles digestifs nous ont été signalés au sein des établissements scolaires le 30 septembre », décrit l’ARS.
L’origine de la bactérie n’a pas pu être identifiée pour l’instant, mais l’agence de santé indique que le réseau d’eau potable n’est « pas en cause ». De nouveaux prélèvements ont été réalisés hier mardi 1er octobre.
Illustration : La salmonellose est une maladie due à une bactérie, la salmonelle (photo). La plupart des personnes infectées présentent des symptômes au bout de quelques heures. Par exemple en souffrant de crampes d’estomac, de diarrhée aigüe et de fièvre.