C’est le premier concert du Festival de Jazz, pour l’heure, à se jouer à guichet fermé. Plus de place à l’unité ou de pack trio disponibles. Seuls les chanceux dotés de l’abonnement à sept concerts pourront encore ouïr le chanteur californien qui se produira le 1er juillet.
Ce n’est pas une surprise : Ben Harper reste un musicien toujours apprécié après une carrière au cours de laquelle il a enregistré une quinzaine d’albums studio.
Ce succès, il le doit sans doute à son goût pour le changement dans la continuité, passant de ses bijoux en solitaire (notamment le premier : Welcome To The Cruel World), à des rencontres de cœur.
Sa musique se situe (notamment) à la rencontre du rock, du blues, de la folk music…
Le Californien alterne ainsi tournées internationales à guichets fermés, disques d’or ou de platine et récompenses prestigieuses ; bref, à Vienne, comme sur d’autres scènes, Ben Harper est devenu et reste une star mondiale.
Ce qui n’empêche pas ce militant pour le Tibet et activiste de « Vote for Change » ; mais aussi défenseur de la cause animale, de rester un artiste engagé.
En première partie, ce soir là au programme, un disciple d’Albert King, Zac Harmon, un bluesman natif du Mississippi.