L’universitaire lyonnaise à la retraite Nicole Gonthier a joliment réussi sa reconversion dans la littérature policière. Sa cote monte dans le monde du polar. C’est elle que le jury du 24ème Grand prix Sang d’encre a désigné à Vienne pour recevoir cette année la distinction si recherchée pour son ouvrage « Peine Capitale », plébiscité. Elle auréole le lauréat et booste les ventes…
En recevant son prix, Nicole Gonthier a expliqué sa démarche d’auteure. Dans sa précédente vie d’universitaire (elle a notamment été doyenne d’Université), elle était spécialiste du monde médiéval.
Pour ses travaux d’universitaire elle s’appuyait sur des documents historiques concernant la criminalité médiévale. Ce sont ces mêmes matériaux historiques qu’elle utilise pour bâtir ses polars médiévaux qui se déroulent à Lyon, à l’époque de Louis XI. « A travers mes romans, j’essaie de présenter à travers une intrigue policière, une sorte de fresque sociale, de condition humaine de l’époque, entre la vie dans les hôtels particuliers et celle peu enviable des servantes… », explique-t-elle
Un autre auteur a été distingué cette année, mais à double titre : Olivier Norek dont l’ouvrage « Entre deux mondes » a reçu à la fois le Prix des lecteurs « Gouttes de Sang d’encre », mais aussi le Prix des lycéens !
Le sujet qu’il avait choisi résonne toujours fort dans l’actualité : la « Jungle », ainsi nomme-t-on le camp des réfugiés de Calais où se situe son roman.
Les autres prix
-Le Prix des « Bulles de Sang d’encre » a été attribué à Matz et Léonard Chemineau » pour « Les travailleurs de la nuit ».
-Le prix de la Nouvelle « Brève des Sang d’encre » à Benoît Chauvet pour « Pas de bol »
-Et enfin le Prix de la « nouvelle des Lycées » à Marie Strippoli, élève en Seconde14, au lycée Ella Fitzgerald pour « Invivable ».
Sang d’encre, le Festival du polar se déroule à la salle-des-fête de Vienne jusqu’à 17 h 30, aujourd’hui, en ce dimanche 18 novembre.
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