Selon le responsable de la CNR, le fleuve Rhône pourrait accueillir de trois à quatre fois plus de trafic qu’actuellement.
Il y a tout de même des progrès en matière de transport fluvial et en l’occurrence fluvio-maritime, le plus écologique : en compagnie de l’ancien ministre des transports, Jean-Claude Gayssot, Daniel Paraire, le président de la CCI Nord-Isère a en effet inauguré jeudi 13 septembre une ligne allant du port de Vienne Sud, à Salaise-sur-Sanne, jusqu’à Burgos en Espagne.
Et ce, sur un porte-container qui accepte vingt « isotanks », des citernes sécurisées. Celles-ci contiennent un des principaux ingrédients de la méthionine destinée à fabriquer des aliments pour le bétail.
L’utilisateur de cette ligne utilisant la voie d’eau est la société Adisseo qui est située sur la plateforme chimique de Roussillon, toute proche. Elle envoyait auparavant toutes ses citernes par le train.
Désormais 10 % est envoyé par la voie d’eau pour des raisons de sécurité d’approvisionnement de l’usine espagnole, selon le directeur d’Adisseo. Les récentes grèves à la SNCF n’ont fait que conforter cette démarche… D’autant que les délais de livraison sont les mêmes que ceux du train.
A noter que si l’on mettait ces citernes sur des camions, cela représenterait un flux de 600 poids-lourds par an… Pour des raisons de sécurité, ce n’est heureusement pas le cas…
Chaque année, 800 000 tonnes de marchandises sont traitées au sein du port de Vienne Sud/Salaise par les trois modes de transport, eau, fer et route, ainsi que 3 200 conteneurs.
Photo-Lors de l’inauguration de la ligne fluvio-maritime, devant un « isotank »