Installé boulevard Pacatianus à Vienne (près du stade de rugby), Enedis, le gestionnaire du réseau d’électricité (ex-ERDF) emploie à Vienne près de 250 salariés.
Vu son poids économique dans l’agglomération, il était normal que cette entreprise devienne partenaire de Jazz à Vienne. C’est le cas depuis l’année dernière pour un montant non divulgué. « C’est l’un des cinq principaux sponsors » précise néanmoins Thierry Kovacs, président de l’EPIC (la structure de gestion) du Festival Viennois.
Un partenaire qui entend innover. Pour la première fois en effet, un sponsor va impliquer directement ses salariés dans la vie du Festival en leur proposant de devenir bénévoles au sein de Jazz à Vienne.
Ils seront ainsi environ vingt-cinq à rejoindre les deux-cents bénévoles de l’été au théâtre antique. Même si Jazz à Vienne est devenu une grosse mécanique, le bénévolat reste présent dans l’ADN du Festival depuis sa création.
L’une de leurs tâches sera d’accueillir les PMR (personnes à mobilité réduite) dont le Festival veut encore améliorer l’accueil. Ainsi Jazz à Vienne vient de bénéficier du label H+ attribué par la Région.
Christian Vives, directeur régional d’Enedis, explique la logique qui a prévalu pour ce partenariat avec Jazz à Vienne : « Nous partageons des valeurs qui nous sont chères. Pour nous c’est un engagement humain, alors que vous voulez rapprocher la culture du plus grand nombre avec une politique tarifaire accessible, tout en développant l’amour du beau et du travail bien fait… »
L’opérateur qui a pour politique interne de développer le bénévolat parmi ses salariés (40 % d’entre eux sont actifs dans une association), a dans le même temps inventé un slogan qu’il entend mettre en avant pendant le durée du Festival : “Enedis (R)accorde Jazz à Vienne”…
Photo. Lors de la signature du renouvellement du contrat de partenariat : Samuel Riblier, directeur de Jazz à Vienne ; Thierry Kovacs, président ; et Christian Vives, directeur régional d’Enedis.