C’est parti ! Les habitants de la Vallée de la Chimie sont invités à demander réparation des préjudices liés aux PFAS, ces substances chimiques dites éternelles, notamment utilisées par Arkema à Pierre-Bénite, principal suspect, mais pas seulement. A l’initiative de deux associations, une grande réunion publique ce lundi 3 février a pour pub de donner le coup d’envoi d’une vaste procédure collective au civil. A la manière américaine. et désormais possible dans la loi française.
Parties prenantes via une action judiciaire ? Les habitants de la Vallée de la Chimie directement concernés sont invités à demander réparation des préjudices liés aux PFAS, ces substances chimiques dites éternelles, notamment utilisées par Arkema à Pierre-Bénite.
C’est une action inédite par sa taille et son ampleur. Ce lundi 3 février, une réunion publique signe le coup d’envoi d’une procédure collective à Oullins Pierre-Bénite,au Sud de la Métropole lyonnaise, selon nos confrères du Progrès.
Ainsi, les habitants de la vallée de la chimie sont invités à demander réparation des préjudices liés aux PFAS, ces substances chimiques, dites éternelles, notamment utilisées par Arkema.»
« Ce scandale est inédit par son ampleur, avec 220 000 personnes touchées, et la nature de la pollution, très persistante », explique Me Louise Tschanz, avocate spécialisée en droit de l’environnement, citée par le Progrès*.
La procédure, une action collective au civil explique-t-elle, est « plus rapide qu’au pénal » : elle permet d’obtenir des indemnités à la hauteur des préjudices. Le civil fait également courir moins de risques de prescription des faits que le pénal.
La procédure est portée par les associations « Notre affaire à tous » et le « Collectif PFAS contre Terre », créé en mars 2024.
Cette procédure collective pourrait réunir a minima 500 personnes. Elle concerne « celles qui boivent de l’eau contaminée, ou consomment des aliments contaminés. Et aussi celles dont la qualité de vie est affectée ou qui subissent des impacts sur leur santé ». A suivre…