La Métropole de Lyon est la seule en France à sanctionner depuis le 12 juillet à hauteur de 135 euros d’amende, le fait de circuler seul dans votre voiture sur la voie de gauche réservée au covoiturage sur la M7 qui fait suite à l’A7 à l’entrée Sud de Lyon et de la M6 qui fait de même pour l’A6. Au bilan : ça tombe !
Selon une information de RMC, la métropole lyonnaise tire le bilan (qui pour elle est… « positif ») de la mise en place depuis juillet des radars sur les voies de covoiturage. Il faut savoir que Lyon est la seule ville française à, pour le moment du moins, sanctionner cette infraction.
Comment ça marche ?
Le radar est capable de détecter la chaleur des corps présents dans l’habitacle pour déterminer combien de personnes sont transportées. La technologie permet même de reconnaître un bébé, voire un gros chien qu’elle ne confondra pas avec un humain !
Utilisation de l’Intelligence Artificielle…
Les radars sont aussi équipés de caméras infrarouges permettant leur fonctionnement de nuit.
Et enfin, est-il précisé, pour plus de sûreté, les images de ces radars high tech seront analysées avant verbalisation par des policiers municipaux assistés par l’Intelligence Artificielle…
Avec à la clef pour les contrevenants une amende plutôt lourde : 135 euros d’amende si vous circulez seul dans votre voiture sur la voie de gauche dans les secteurs concernés.
Ainsi les deux radars lyonnais ont procédé à 1 612 contrôles en près de 6 mois dont la moitié a donné lieu à une verbalisation, soit au final 862 amendes qui sont tombées entre juillet et décembre.
Des chiffres à comparer aux 100 000 voitures empruntent les M6 et M7 tous les jours dont de nombreux navetteurs automobiles entrant et ressortant pour travailler dans la Métropole.
« Moins de fraude »
Cité par RMC, Jean-Charles Kohlhaas, vice-président de la métropole en charge des déplacements se félicite : “maintenant que les radars fonctionnent, la voie de covoiturage est mieux respectée. Nous sommes passés de 70 % de fraudes à 30-35 % aujourd’hui. L’effet recherché est en partie atteint ».
Pour lui, toujours au micro de RMC, « on ne constate pas plus de congestion et même quand les trois voies sont saturées, la voie de gauche est moins saturée que les deux autres ; c’est donc bien l’objectif poursuivi : donner un avantage aux covoitureurs pour qu’il y en ait de plus en plus”…