A un peu plus d’un an des prochaines élections municipales, mieux vaut ne pas augmenter les impôts. En général, lorsqu’une nouvelle équipe arrive aux manettes d’une municipalité, elle le fait en début de mandat, pas à la fin.

C’est donc pour éviter une telle hausse des impôts qui ne serait pas très favorable pour sa réélection que Grégory Doucet, maire de Lyon qui a annoncé qu’il se représenterait, essaie de trouver de nouvelles ressources pour boucler son budget. Il est vrai qu’il a été mis à mal par les coupes de l’État, comme la plupart des collectivités locales.

Parmi les pistes évoquées au sein de la municipalité lyonnaise : resserrer la vis sur les règles de stationnement payant. Une décision qui pourrait rapporter jusqu’à 1,5 million d’euros.

La Ville de Lyon envisage ainsi de rendre le stationnement payant en août, ainsi que certains dimanches tout en l’étendant en semaine jusqu’à 20 h au lieu de 19 h actuellement.  Et ce, alors que les stationnements en parking en ouvrage se révèlent déjà onéreux.

Huit dimanches payants ?

Ce seraient ainsi  huit dimanches par an qui pourraient devenir payants.

Ces propositions ont en tout cas été misez sur la table : elles émanent d’un document d’arbitrage des élus consulté par  notre confrère Tribune de Lyon.

Si ces différentes décisions sont effectivement prises par la Ville de Lyon, cela risque de faire grogner un peu plus les automobilistes déjà peu gâtés.

Le stationnement gratuit en août est une tradition de très longue date qui met un peu de baume au cœur des automobilistes restés à Lyon ce mois-ci.

En tout cas la municipalité de Grégory Doucet entend faire des choix pour combler les 25 millions d’euros de coupes budgétaires imposées par l’État.

Dans ce même document on prend aussi que le budget de la culture pourrait être impacté et baisser de 5 %, tandis que certains grands événements, comme le feu d’artifice du 14 juillet, pourraient tout simplement être annulés.

Enfin, les tarifs d’entrée des piscines et patinoires pourraient, eux, augmenter de 18 % pour le plein tarif.

Pour l’instant, il ne s’agit que de pistes, mais la municipalité lyonnaise va assurément devoir faire des choix et dans tous les cas, ils risquent d’être douloureux…