C’est par la bouche de son principal opposant, Erwan Binet (PS) que l’on a appris lundi 9 décembre à l’issue d’une longue séance du conseil municipal de la Ville de Vienne que Thierry Kovacs avait été l’objet de menaces de mort.
« Nous apprenons que vous avez été l’objet de menaces de mort dont vous n’avez pas voulu faire part et que vous avez demandé une protection fonctionnelle. Qu’un élu soit menacé de mort, c’est inadmissible ! Nous vous apportons notre entier soutien dans la démarche que vous avez engagée contre l’auteur de ces menaces », expliqua Erwann Binet en prenant la parole en fin de conseil municipal.
Lui répondant, Thierry Kovacs expliqua « qu’il n’avait pas voulu faire de la publicité pour des actes qui n’en valent pas la peine. »
Et d’expliquer qu’un Viennois « avait dit sur le marché qu’il voulait m’égorger, des menaces qui ont été réitérées ensuite. »
Et le maire de Vienne d’expliquer « qu’il avait déposé de ce fait plainte auprès du procureur de la République de Vienne. »
Et d’ajouter : » Cette personne est connue, identifiée. Elle passera devant le tribunal judiciaire de Vienne en janvier prochain. »
Et de rappeler qu’en 2023, « 2 265 plaintes pour violences verbales ou physiques à l’égard des élus avaient été constatées l’année dernière. »
Et de conclure : « Ce n’est pas acceptable que des élus comme des agents du service public soient menacés de la sorte : il faut que la justice passe. »
Evoquant enfin Thomas Portes, ce député de la France Insoumise qui sur une photo publiée sur Twitter apparaissait le pied sur un ballon de foot à l’effigie du ministre du Travail, Olivier Dussopt et avait écopé de quinze jours d’exclusion du Parlement : « nous devons un devoir d’exemplarité, nous élus, nous devons rester respectueux, ne pas appeler à la haine et à la violence »
Et ce, avant de lancer : « Merci pour votre soutien ». Un soutien unanime de toute l’opposition municipale.