A l’occasion du 1er bilan effectué par la nouvelle société chargée depuis 2023 pour assurer la mise en fourrière, en l’occurrence A7 Dépannage pour une durée de trois ans; on a pu connaître quelques chiffres sur ce processus douloureux, au niveau du portefeuille, pour nombre d’automobilistes qu’est la mise en fourrière

Et ce, à l’occasion du dernier conseil municipal de la Ville de Vienne, lundi 14 octobre lors d’une délibération présentée par Manuel Belmonte, adjoint chargé de la sécurité.

Jusqu’à l’année dernière , la gestion et l’exploitation de la fourrière était assurée par le Garage des Sports.

Une hausse de 45 %

On a ainsi pu apprendre qu’en 2023, 633 mises en fourrière ont été effectuées, contre 435 en 2022, soit une hausse de près de 45 %.

Près de 70 % des enlèvements de véhicules à la demande de la ville sont  des voitures stationnées au mauvais moment au mauvais endroit dans le périmètre du marché du samedi matin, soit un total 435 véhicules .

Pour les manifestations organisées sur le territoire de la Ville de Vienne, les demandes de mise en fourrière de véhicules gênants ont concerné 130 véhicules : Fêtes Historiques : 7 véhicules ; Foire de Vienne : 69 véhicules ; Fêtes des Lumières : 5 véhicules ; Fête de la Musique : 8 véhicules ; Spectacle Jeune Public : 22 véhicules ; Fête Nationale du 14 juillet : 19 véhicules.

Une hausse, là aussi : le rapport d’activités de l’année précédente fait état de 89 véhicules enlevés pour ces mêmes manifestations.

Reste à savoir ce que deviennent les véhicules mis en fourrière.

48 véhicules envoyés à la destruction

Bien évidemment, une grande majorité est récupérée par leur propriétaire. Entre le 1er janvier et 2 août 2023, 550 propriétaires ont récupéré leurs véhicules auprès de la fourrière dans un délai inférieur à 3 jours, ce qui représente pour la société Garage des Sports une recette de 66 698 euros.

Entre le 1er novembre et le 31 décembre 2023, 111 propriétaires ont récupéré leurs véhicules auprès de la fourrière dans un délai compris entre 1 et 3 jours, ce qui représente pour la société exploitante une recette de 12 900 euros.

Mais 18 véhicules n’ont pas été récupérés par leurs propriétaires. Ils ont été déclarés « épaves » et envoyés à la destruction.

A noter que 20 véhicules également envoyés à la destruction par A7 Dépannage, suite à un stationnement gênant ou abusif n’ont pas été facturés à la Ville, ce qui aurait représenté une dépense supplémentaire pour la Ville de 3 000 euros : la société se paye sur les pièces qu’elle récupère sur ces véhicules…