En ce week-end de la fête des mères, préparez-vous à ressentir les effets des pollens de graminées qui sont bien présents dans l’air. Quasiment toute la France dont l’Isère sont en alerte rouge.
Les fleurs utilisées dans les bouquets qui seront offerts aujourd’hui sont le plus souvent entomophiles (pollinisation par les insectes) et n’ont pas de pollens allergisants. Ouf !
Attention toutefois de ne pas offrir des bouquets de graminées ornementales surtout si elles sont en floraison ! Si vous avez le nez qui coule ou les yeux qui piquent actuellement, vous êtes surement allergiques aux pollens de graminées !
Les graminées, présentes le long des routes, dans les champs et sur les ronds-points, libèrent leurs pollens en grande quantité. Les espèces les plus allergisantes comprennent la fléole, le pâturin, l’ivraie, le dactyle, la fétuque, et bien d’autres.
Ce risque d’allergie élevé pour les pollens de graminées le restera malheureusement encore pendant plusieurs semaines avant de diminuer vers la fin du mois de juin.
Les récentes averses de pluie tombées en Isère ont offert un court répit en plaquant les pollens au sol, mais cela ne durera pas. Avec le retour du beau temps, les concentrations de pollens de graminées augmentent rapidement.
Les pollens de chêne sont encore présents dans l’air, mais ils sont moins allergisants que ceux des graminées, avec un risque d’allergie faible. Ils sont accompagnés par les pollens de plantain, d’oseille et d’ortie avec aussi un risque d’allergie de niveau faible.
Les pollens de pin, sapin et épicéa, bien que très présents dans l’air, ne causent pas d’allergies et peuvent être facilement repérés par les surfaces jaunies qu’ils laissent derrière eux.
Dans l’air, on peut aussi voir voler les bourres blanches de peuplier.
Ces bourres, moyen du peuplier de disperser ses graines, peuvent être gênantes avec des symptômes similaires à ceux d’une allergie, mais dus essentiellement à une réaction mécanique irritante aux filaments duveteux dispersés en grande quantité.
Les tilleuls entrent aussi en floraison et peuvent provoquer des symptômes à leur proximité. Un conseil donc : ne restez pas sous un tilleul !
(Sources RNSA)