C’était annoncé. C’est pour bientôt : l’entrée en fonction se fera dès le mercredi 20 mars à 7 heures . Les automobilistes qui seuls dans leur voiture font tous les jours le trajet entre Vienne ou le Sud lyonnais et Lyon ne bénéficieront plus que de deux voies. Comme sur la M,7 la voie de gauche sera réservée au covoiturage.
La préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes annonce l’ouverture de cette voie de covoiturage sur l’A 7 au Sud de Lyon, entre l’échangeur de Ternay et Feyzin, à partir du mercredi 20 mars, 7 heures.
Cette voie est destinée au covoiturage, ainsi qu’aux transports en commun et aux véhicules à très faibles émissions.
« Il s’agit de réduire la pollution et les nuisances sonores et de gagner en fluidité du trafic », explique la ministère de la transition écologique. Pas si sûr pour ce dernier point…
Cela veut dire que cette portion de l’autoroute A 7 fonctionnera comme actuellement la M7 (ex-autoroute A7) dans la traversée de Lyon.
Cette voie réservée débutera 3 km au nord de l’échangeur de Ternay et s’étendra sur 8 km vers le nord, jusqu’à l’échangeur avec le boulevard urbain sud (ex D 301) au niveau de Feyzin.
Du lundi au vendredi entre 7 h et 9 h 30
La voie réservée sera activée du lundi au vendredi, entre 7h et 9h30.
Les périodes d’activation seront signalées par des panneaux lumineux avec un losange blanc.
Pendant ces périodes d’activation, la voie de gauche actuelle deviendra la voie réservée, et une signalisation routière dynamique limitera la vitesse à 50 km/h sur l’ensemble des voies de circulation.
Hors période d’activation, les contraintes géométriques inhérentes à la mise en place de cette voie réservée nécessiteront un abaissement permanent de la vitesse limite autorisée à 90 km/h, au lieu des 110 km/h actuellement en vigueur, sur toute la section terminale de l’autoroute A7.
Les véhicules autorisés à circuler sur la voie de covoiturage
Les usagers autorisés à emprunter cette voie réservée sont les véhicules légers transportant au moins deux occupants, les véhicules à très faibles émissions (munis d’une vignette Crit’air 0), les véhicules de transport en commun, ainsi que les taxis.
A savoir que le budget global alloué à cette nouvelle voie de covoiturage s’élève à 3,3 millions d’euros, financés par l’État.
« Seul le comportement responsable des usagers permettra d’obtenir les effets attendus de la voie réservée, à savoir moins de congestion et de nuisances », explique la ministère de la transition écologique.
A suivre…