Dès le 21 février, par un arrêté le préfet de l’Isère avait interdit la tenue dans le département d’un festival de black metal « call of terror » proche de l’idéologie néonazie dont le lieu en Auvergne-Rhône-Alpes restait alors secret.
« Il s’agissait de prévenir toute atteinte à l’ordre public que peut générer un tel événement », expliquait alors la préfecture.
Samedi vers la fin d’après midi on apprenait que le lieu de ce concert se situait à Vezeronce Curtin près de Bourgoin-Jallieu, dans une salle communale qui avait été louée à un particulier sans que la commune ne connaisse le motif ou la nature de ce rassemblement.
La gendarmerie a procédé à la notification de l’arrêté d’interdiction à l’organisateur à 18 h 00, « celui ci a refusé d’en respecter les termes », explique la préfecture.
D’où réaction rapide : « cinq points de contrôles ont été mis en place par les effectifs de la gendarmerie nationale sur les principales routes d’accès à la commune afin d’effectuer des contrôles systématiques des véhicules se dirigeant vers Vezeronce Curtin dans la perspective des poursuites qui pourront être engagées contre les organisateurs ou les participants. »
Le préfet rappelle que « toute infraction sera constatée et réprimée, s’agissant des organisateurs, dans les conditions fixées par l’article 431-9 du code pénal, à savoir six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende et, s’agissant des participants, par l’article R. 644-4 du même code instituant une contravention de quatrième classe. »