Caroline Abadie, députée de la 8ème circonscription de l’Isère, se réjouit de l’adoption en première lecture de l’inscription d’une « liberté garantie » dans la Constitution en matière d’IVG et elle explique pourquoi :
« La menace est réelle et sérieuse, on le voit partout à travers le monde, que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe, notamment en Italie avec le resserrement des subventions aux associations de type planning familial. C’est la raison pour laquelle, le groupe Renaissance a souhaité inscrire dans la Constitution la liberté garantie aux femmes de recourir à l’interruption volontaire de grossesse.
Le 30 janvier 2024, les députés ont voté à 493 voix pour et 30 voix contre cette réforme constitutionnelle, qui défend la formulation suivante : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours » à une IVG.
Désormais c’est au Sénat de s’exprimer également sur cette réforme. Lorsque les sénateurs auront voté en des termes conformes la réforme, nous pourrons nous retrouver sénateurs et députés, à Versailles en Congrès pour un vote aux 3/5èmes des deux chambres.
« Si le processus législatif va au bout, la France sera la première démocratie à protéger le droit à l’IVG dans sa constitution. En 30 ans, le droit des femmes à disposer librement de leur corps a reculé dans quatre pays démocratiques. Nous leur disons que Marianne est du côté des droits des femmes et qu’il ne faut rien lâcher. »