Le Covid-19 était-heureusement !- passé sous les radars ces derniers mois. Mais il fait à nouveau parler de lui, automne pluvieux et hiver avec ses baisses de température aidant.
En effet, les indicateurs épidémiologiques concernant le Covid-19 augmentent à nouveau en ville. Moins représentatifs de la réalité qu’en plein cœur de la crise sanitaire, ils peuvent tout de même laisser craindre une reprise de l’épidémie d’une ampleur plus ou moins grande.
Ainsi, dans son dernier bulletin hebdomadaire, paru mercredi 22 novembre, Santé publique France alerte d’une tendance à « l’augmentation des indicateurs épidémiologiques du Covid-19 en ville. »
A l’échelle nationale, il s’est élevé à 27,96 nouveaux cas positifs pour 100 000 habitants la semaine du 13 au 19 novembre. Un indicateur en hausse de 24 % par rapport à la semaine précédente.
Pour l’Isère, la hausse sur une semaine est importante : + 48,71 %, avec un taux d’incidence de 49,15.
Heureusement rien à voir, heureusement avec les taux d’incidence atteints au plus fort de la pandémie. A l’époque où le variant Omicron caracolait dans l’Hexagone, l’indicateur dépassait les…500 cas pour 100 000 habitants. Dix fois moins donc en Isère en ce moment.
Pour le virologue lyonnais Bruno Lina des Hospices Civils de Lyon, au micro de ,. «Il est probable qu’il y ait une remontée parce que celle-ci est directement liée au fait que les conditions climatiques favorisent la circulation du virus ».
Désormais, si vous avez perdu le fil, c’est le variant BA.2.86, surnommé Pirola, et notamment son sous-lignage JN.1 qui progresse lentement en France.
il n’est pas exclu qu’il remplace EG.5 (Eris) et devienne majoritaire.
Néanmoins, selon la dernière analyse de risques de Santé publique France, «aucun signal préoccupant en termes de santé publique n’a été associé» à cette souche.
Pas de panique donc à avoir, mais de la vigilance…