Jusqu’à présent, les automobilistes solitaires ne craignaient pas grand-chose en empruntant les voies de covoiturage, la troisième voie à gauche de chaussée signalée par un losange blanc, sur les routes métropolitaines M6 et M7 (ex-A6 et ex-A7). Ces radars étaient seulement pédagogiques.Mais ils vont d’ici quelques semaines fonctionner « pour de vrai » . Avec 135 € d’amende à la clef.
Ils sont annoncés entre octobre et novembre 2023 : deux radars de covoiturage vont être prochainement installés aux entrées de la M6 et la M7.
Jugées peu efficaces depuis leur installation, de l’avis même de Bruno Bernard, qui estimait en 2021que le dispositif « fonctionne moyennement » et n’est « pas totalement respecté », les voies de covoiturages de la M6/M7, signalées par un losange blanc éclairé lorsqu’il est en fonction, vont donc bientôt être contrôlées par des radars.
Et ce, près de trois ans après leur mise en place…
La Métropole de Lyon attend pour ce faire « des arrêtés ministériels fixant les modalités précises du fonctionnement de la chaîne contrôle-sanction ».
Bref, elle attend de savoir à quelle sauce les automobilistes vont être mangés. Précisément : 135 euros d’amende lorsque l’automobiliste solitaire emprunte ces voies de covoiturage auxquelles il n’a pas droit.
Il faut être au moins deux dans la voiture (*). Et pas question de mettre une poupée gonflable à la place du passager : les caméras seront thermiques, de la sorte même si seront peu visibles, les enfants seront en principe comptabilisés, reste à savoir à partir de quelle taille…
(*) Du dimanche soir minuit au vendredi soir minuit, lorsque le trafic est le plus dense, les voies de covoiturage de la M6 et de la M7 sont réservées aux véhicules transportant au minimum deux personnes, aux véhicules Crit’Air 0, aux taxis, et aux bus express.
(photo Métropole de Lyon)