« Le comité départemental du loup qui dépend de la préfecture de l’Isère a détecté vingt-deux meutes de loups répartis sur une vingtaine de sites différents en Isère. Il y avait seulement dix meutes il y a dix ans dans le département. Il colonise désormais aussi le Nord-Isère » indiquait vivre-vienne le 24 janvier dernier (lire ci-dessous).
Face à cette situation, Jean-Pierre Barbier, le président du Département de l’Isèreet cinq autres élus départementaux viennent d’allrter le gouvernement sur la prolifération des loups qui, selon eux, menace l’avenir de l’élevage pastoral dans les Alpes.
19 % d’attaques supplémentaires en 2022. Ce sont les chiffres avancés par les présidents de six départements alpins, qui demandent au gouvernement « des mesures fortes » pour protéger les éleveurs.
Dans cette tribune, les présidents de l’Isère, de la Drôme, de la Savoie, des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes et des Alpes-Maritimes affirment que les attaques de loups « ont connu une explosion en 2022 » et « mettent en péril le pastoralisme ».
Des pertes estimées à 12 500 bêtes
Les pertes, estimées selon eux à plus de 12 500 bêtes l’an dernier, provoquent « une situation de stress permanent, pour les bêtes comme pour les éleveurs », et dissuadent progressivement « l’ensemble des éleveurs de poursuivre ces activités ».
Ils affirment en susque le nombre d’exploitations a baissé de 20 % au cours des quatre dernières années, alors que la population de loups aurait, elle, aurait augmenté de 114 % sur la même période.
Ils demandent enfin au gouvernement de « mieux intégrer les attentes légitimes des éleveurs, qu’ils soient ovins, caprins ou bovins, dans le cadre du futur Plan loup qui sera présenté à la fin de cet été ».
Au total, ils demande la mise en place « d’indicateurs de mesure de la population lupine qui permettent une juste et incontestable évaluation de sa répartition sur le territoire ».
Enfin, ils souhaitent que les procédures de tirs de défense et de réparation des dégâts soient simplifiées après une attaque.
Ne reste plus qu’à attendre la réponse du gouvernement…