Le feu vert de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) vient de tomber. L’aéroport de Lyon-Saint Exupéry va bénéficier d’une centrale photovoltaïque en ombrières sur… 14 ha ! Les travaux cet automne pour une mise en service à l’été 2024. Une fois terminée, ce sera l’une des plus importantes centrales en ombrières de France avec une puissance de 20 MWc. Elle produira annuellement 24 GWh d’électricité verte, soit la consommation de 9 000 habitants.
Début des travaux dès l’automne 2023 .
Vinci Airports qui gère l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry (Groupe Vinci) annonce le lancement, à même de l’aéroport et précisément sur ses différents parkings, d’une centrale solaire en ombrières de 14 ha, qui recouvrira 5 800 places de parking de l’aéroport.
Figurant parmi les plus grandes centrales en ombrières en France avec une puissance de 20MWc, elle produira annuellement 24 GWh d’électricité verte, soit la consommation de 9 000 habitants. Sa production sera injectée dans le réseau pour alimenter les communes riveraines, évitant l’émission de près de 1 600 tonnes de CO2 par an.
Le projet vient d’obtenir la validation du Ministère de la Transition écologique en tant que lauréat du dernier appel d’offres de la Commission de régulation de l’énergie.
Cette étape permet le lancement, dès cet automne, des travaux de construction, pour une mise en service à l’été 2024.
La réalisation de ce projet a été confiée à un groupement associant les entreprises NEOEN et SunMind (filiale photovoltaïque de VINCI Concessions), qui assurera la conception, le financement, la construction et l’exploitation de la centrale jusqu’en 2047.
Nicolas Notebaert, directeur général de VINCI Concessions et Président de VINCI Airports, se félicite que ce projet « va permettre de décarboner notre propre consommation, mais également de contribuer à la transition énergétique des territoires, en injectant l’électricité que nous produisons dans le réseau, comme nous le ferons bientôt à Lyon ».
Il est vrai que la décarbonation du transport aérien constitue un enjeu vital pour la filière. Au sol, c’est un début, reste désormais à la mettre en œuvre dans les airs…