Une pollution aux substances perfluorées (ou PFAS ou encore polluants éternels) que l’on retrouve dans l’eau et l’environnement au sud de la métropole lyonnaise a conduit la préfecture à prendre plusieurs arrêtés. Le dernier en date concerne la recommandation de ne pas consommer des œufs de poules. Le périmètre a été élargi à plusieurs communes, dont deux arrondissements de Lyon, jusqu’aux lisières du Nord-Isère, en l’occurrence Vernaison.
Pour certains habitants de la Métropole lyonnaise, il était devenu tendance de posséder son propre poulailler pour avoir des œufs fraise le matin à la maison.
Fausse bonne idée !
La préfecture du Rhône vient d’annoncer l’extension d’un périmètre d’interdiction suite à une pollution aux perfluorés. Il s’agit, selon les autorités, d’une « recommandation sanitaire en application du principe de précaution ».
Quelles sont les communes concernées ? Il s’agit de Brignais, Chaponost, Vourles, Charly, Feyzin, Francheville, Irigny, La Mulatière, les 7ème et 8ème arrondissements de Lyon, Oullins, Pierre-Bénite, Saint-Fons, Saint-Foy-lès Lyon, Saint-Genis-Laval, Solaize et Vernaison.
Dans ces secteurs, il est recommandé de « ne pas consommer les œufs produits et de ne pas consommer la chair des volailles ».
Selon la préfecture du Rhône : « les résultats démontrent que 26 prélèvements sur les 30 réalisés révèlent des valeurs qui dépassent celles du règlement européen ».
La préfecture explique en effet que « les œufs sont des marqueurs sensibles face à la présence de perfluorés ».
Inquiétant tout-de-même car ces PFAS (substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées), découverts au sud de Lyon, il y a un an sont aussi connus comme « polluants éternels », à cause de leur durée de vie très longue.
Or ces substances chimiques chimiques peuvent avoir un aspect néfaste sur la santé humaine, mais que l’on connaît encore mal.
Ces polluants proviendraient notamment de « la vallée de la chimie ».
Une étude sanitaire et environnementale d’une durée de quatre ans a été lancée « avec pour objectif de connaître les niveaux d’imprégnation des populations exposées et mieux comprendre la relation entre l’environnement et l’organisme humain, s’agissant des PFAS ».
En tout cas, « un suivi de la solution aux PFAS est menée par la Métropole dans les captages d’eau potable, dans les réseaux d’assainissement et plus généralement dans l’environnement .
A suivre de très près…»