Du niveau d’alerte maximal, le département revient en “ situation d’alerte renforcée” : l’Isère passe ainsi du niveau 4 au niveau 3.
Le préfet de l’Isère diminue les restrictions sécheresse tout en maintenant un niveau élevé de mesures d’économie d’eau et place toutes les unités de gestion liées aux eaux superficielles de l’Isère en niveau 3 sur 4 d’alerte renforcée.
La raison de ce léger mieux : “un cumul des épisodes orageux depuis la mi-août qui commence à montrer ses effets sur la végétation”, explique le préfet de l’Isère.
Bienvenue, l’humidité des sols remonte et l’étiage historique des cours d’eau s’améliore sur une grande partie d’entre eux.
Au final, “le déficit pluvieux sur la période estivale a été en partie compensé en fin de période par ces pluies, malgré un stock de neige historiquement bas cette année.”
Pas de raison non plus de se réjouir outre mesure, selon le préfet : “ce constat n’enlève en rien l’inquiétude de la situation de sécheresse des eaux superficielles, qui reste alarmante.”
Et d’ajouter : “ certaines ressources en eau potable sur les coteaux sont encore en difficulté.”
Bref, la vigilance s’impose toujours, “ avec le maintien des enjeux de sobriété dans l’application des mesures d’économie d’eau.”
Quant aux eaux souterraines et aux nappes phréatique, l’amélioration dépendra des pluies de l’automne et de l’hiver à venir.
Les prévisions météorologiques pour le mois de septembre permettent d’espérer un début d’automne dans la moyenne des cumuls de précipitations, ce qui signifierait presque un retour à la normale.