Pour son sixième concert, Jazz à Vienne avait choisi de se la jouer soul avec deux têtes d’affiche de ce genre musical, dotées de la même aura : les Black Pumas, d’Austin, Texas et le Britannique d’origine ougandaise, Michael Kiwanuka.
Une formation et un chanteur actuellement au faîte de leurs gloires musicales, ce qui explique que le théâtre antique était plein comme un œuf, les 7 500 spectateurs autorisés par la jauge étant très probablement atteints, vu la foule d’une densité rare.
Eric Burton, le chanteur de Black Pumas sur scène au côté de son compère, le guitariste Adrian Quessada qui faisaient la 1ère partie, s’avéra sans doute ce soir là le champion du saut de scène, passant au-dessus de la fosse des photographes d’un bond élégant pour atterrir directement dans le public ce que peu ont fait avant lui.
En tout cas son énergie sa chorégraphie eurent vite fait, d’emblée de galvaniser le public avec une musique assez percutante, accrocheuse, mêlant non seulement la soul, mais aussi le funk et la pop, avec une énergie communicative.
En seconde partie, Michael Kiwanuka apparut d’une certaine manière plus assagi avec sa musique à mi-chemin entre la soul et le folk, voire agrémentée d’un zeste de reggae…
Sa voix profodne, juste cassée au bon endroit apporta sous fond de soul, un peu plus de calme et de volupté. Bref, deux approches différentes de la soul, complémentaires, qui reçurent un même accueil.