Jazz à Vienne-Malgré l'orage, Jamie vainqueur de la malédiction Cullum

Après avoir dû reporter par deux fois ces deux dernières années sa présence à Vienne pour cause de Covid-19, le chanteur britannique Jamie Cullum qui était hier soir sur la scène du théâtre antique, allait-il voir la malédiction le poursuivre pour cause d’orage, cette fois ? Malgré des conditions pas très confortables pour les 5 000 spectateurs présents, le chanteur monté sur ressorts a pu dérouler les titres de son dernier opus en date, “Taller”, datant de 2019, plus jazzy que les précédents.

Sautant sur son piano, un grand classique chez lui, le chanteur qui était déjà présent à Jazz à Vienne en 2011, 2014 et 2017, reste à 42 ans, cette boule d’énergie qui était bien nécessaire dans ces circonstances pour réchauffer le public quelque peu frigorifé. Mieux encore, il était entouré de choristes ou de musiciens tout aussi électriques ce qui eut vite pour effet de monter la température…

En fait c’est surtout lors de la première partie marquée par la présence du batteur Nate Smith et de son quintet que les cieux avaient lâché la bonde, sous la forme par moments d’un véritable déluge colorant aussitôt les gradins de couleurs vives par force parapluies, K-ways, capes cyclistes, etc. ; tandis que les moins protégés se réfugiaient dans les “vomitoires”.

Cela n’a pas empêché cette formation extrêmement efficace d’être plébiscitée par un public courageux et emballé par cette fusion réussie de jazz, de pop et de hip hop au groove omniprésent. Une belle révélation. Et une belle osmose avec le public.

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