Ces deux dernières années, Cybèle avait disparu des écrans radars de Jazz à Vienne. Et on avait alors pu prendre conscience du rôle joué tous les jours par le cœur battant du Festival.

Gageons que l’épicentre de Jazz à Vienne va redevenir dès demain mercredi, noir de monde et rempli de notes bleues jusque tard dans la nuit.

Cybèle revient, mais avec beaucoup d’innovations.

On y retrouvera bien sûr sa grande scène, son kiosque à musique et à proximité, le soir, au sein du théâtre municipal, le Club qui accueillera à partir de minuit une nouvelle formation jazzy chaque soir.

Bocaux à profusion

La grande innovation de l’année est la volonté des responsables de Jazz à Vienne de se servir pour la première fois de Cybèle comme la vitrine de la Food locale.

On y trouvera ainsi des bocaux contenant de nombreux mets différents concoctés par six chefs viennois, de Patrick Henriroux, le chef de la Pyramide, à Bruno Ray (l’Estancot), en passant par Sébastien Desestret (Les Saveurs du marché), sans oublier Philippe Deval (Muse), Jordan Laroze (Fab&co) ou Horacio Zarate (Alquimia). Au choix : médaillon de volaille aux tomates confites ; œuf parfait, purée de petit pois à la menthe ; crème d’amandes, amaretto, compotée de fruits rouges, etc.

La leçon de la pandémie a été prise avec le retour vers le local. L’offre de la restauration de Cybèle, comme par ailleurs au théâtre antique sera ainsi cette année 100 % locale.

Difficile de tout citer, mais vous pourrez découvrir pendant le Festival le hot-dog viennois réalisé par la boucherie-charcuterie D48 de Maxime Dailland ; mais encore, une offre de sandwiches et de tartes salées composés intégralement de produits de la région, etc.

Les glaces que l’on trouvera à Cybèle comme au théâtre antique seront celles d’HDG (Histoire de Glace) concotées artisanalement à Reventin-Vaugris.

Ne parlons pas des vins proposés qui seront exclusivement issus des côtes-du-rhônes septentrionales, de la rive droite comme de la rive gauche du Rhône (Vitis Vienna).

Enfin la bière qui sera proposée au théâtre antique sera celle du brasseur lyonnais Ninkasi qui devient “le brasseur officiel de Jazz à Vienne”.

Tout ceci sera bien évidemment payant, sauf…l’eau qui sera gratuite, car il s’agira de l’eau potable de la commune, distribuées à travers des fontaines à eau disséminées un peu partout. Avec pour objectif d’éviter les bouteilles plastiques. Selon une estimation, Jazz à Vienne consommait chaque année environ 35 000 bouteilles plastiques. Donc, cette année, un conseil, amenez vos gourdes !

Photo-les derniers travaux d’installation ce matin de Cybèle avant l’ouverture officielle du festival demain mercredi 29 juin.